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UN PROJET AUTOUR DE L'EAU AVEC DES ÉLÈVES ESTONIENS

Pour faire un bon mot, on peut dire que c'est l'eau qui va passer sous le pont bientôt érigé entre la ville de Moissac et celle de Värska, en Estonie. Voilà le noble projet porté par Christophe Squarcioni et quelques-uns de ses collègues enseignants (François Owona, Fanny Chillou et Nolwenn Daniel) du Lycée Professionnel Agricole et Horticole (LPAH) de Moissac.

Pluridisciplinaire et humaniste, cette aventure est née de la passion du voyage de Christophe Squarcioni (à qui l'on doit le projet sur l'Arménie en 2017, avec comme aboutissement le court-métrage «Regards croisés vers l'Arménie», produit avec Diapositif TV et disponible sur YouTube). Christophe a découvert l'incroyable peuple seto (15000 âmes, orthodoxes et animistes) en Estonie lors d'un de ses nombreux voyages, et a germé l'idée d'une coopération entre les élèves du LPAH de Moissac et ceux du lycée de Värska, en «Setoland».

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Un jardin estonien dans le lycée

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Värska est une ville d'eau avec la grande rivière qui la borde et son eau minérale, le lien était donc tout trouvé avec Moissac, dernière ville sur le Tarn et traversée par le canal des Deux Mers. La gestion de l'eau à l'échelle planétaire constitue également un des défis majeurs de ce siècle.

Le projet qui associe à Moissac des élèves de 1re bac pro et de CAPA2 en travaux paysagers et productions végétales, prévoit la création d'un jardin paysager estonien dans l'enceinte du lycée, une journée estonienne à Moissac le mardi 28 mai avec la présence de la consule honoraire d'Estonie de Toulouse, le président de l'association France-Estonie et des représentants de la communauté estonienne locale.

Un voyage des élèves en Estonie est en prévision pour septembre, le projet ayant déjà reçu l'aide financière du Conseil Régional. Il manque encore quelques fonds, et chacun peut contribuer en s'adressant à l'Association des Lycéens, Étudiants, Stagiaires et Apprentis (ALESA) du lycée.

Le voyage à la rencontre des élèves setos estoniens donnera lieu au tournage d'un film, toujours avec Diapositif TV. Comme point de départ symbolique, les élèves ont visité l'usine de traitement de l'eau potable de Moissac. Une belle histoire d'eau, en somme.

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APRÈS L'ARMÉNIE, LES LYCÉENS PRÉPARENT UN PROJET EN ESTONIE

L'Arménie, c'est fait. Prochain projet ? L'Estonie ! Au lycée agricole de Moissac, on ne se cantonne pas aux limites des prés tarn-et-garonnais. Une douzaine d'élèves, issus de CAP, de classe de seconde ou de première, ont entamé une correspondance avec des élèves estoniens scolarisés au lycée de Varska. En chef d'orchestre de ce nouveau projet à l'étranger : Christophe Squarcioni, professeur d'histoire-géographie et de français. Cet été, ce passionné de voyages a été promener son sac à dos dans ce pays d'Europe du Nord. Au cours de ses pérégrinations, il a découvert un peuple : les Sétos, originaire du Sud de l'Estonie, dans la région de Varka. L'idée de confronter ses élèves à cette culture était née. «Il a fallu ensuite que je trouve un établissement qui veuille faire un échange», détaille le professeur. Ce sera donc un lycée général d'une centaine d'élèves, à peu près la même échelle que le LAP de Moissac.
Dans la cité du Chasselas, les élèves se sont depuis emparés du projet. Aidés par leur professeur d'anglais François Owona, ils correspondent depuis quelques semaines avec leurs homologues estoniens. En parallèle, Christophe Squarcioni cherche des financements du côté de la région, envisage d'organiser une journée placée sous le signe de l'Estonie en partenariat avec le consulat situé à Toulouse. Il devrait aussi se rendre sur place en Europe du Nord pour faire quelques repérages en juin prochain. «Notre directeur a accepté ma mobilité à Värska, explique-t-il. J'y vais également pour repérer quelques exploitations pour d'éventuels lieux de stage pour les BTS de Montauban Capou».
Les élèves, eux, espèrent pouvoir partir en 2019. Sur leur temps libre, entre midi et deux heures, ils continuent de travailler sur leurs connaissances de la culture séto. Tous sont volontaires, ils ont été séduits chacun pour des raisons personnelles : «parce qu'ils pêchent beaucoup et que je suis pêcheur !», «qu'ils sont proches de la nature», «pour découvrir une autre culture». Et comme conclut l'un d'eux «ici on a la mer, la montagne et les champs ! On a tout pour les accueillir s'ils veulent venir ! On peut partager avec eux notre vie.»

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